L’année a mal commencé pour vous…
Vous vous êtes pris des cartons ?
Cela vous semble impossible de remonter la pente pour valider votre semestre ?
Ou peut-être que vos résultats sont corrects, mais vous êtes stressé rien qu’à imaginer vos prochains examens…
Je vous rassure, vous n’êtes pas le seul étudiant à vous trouver dans ces situations !
D’après le magasine Savoir :
Parmi les 88% des étudiants interrogés qui se considèrent en bonne santé, 66% disent pourtant être stressé.
“1 étudiant sur 2 dit avoir perdu confiance en lui et estime qu’il n’est un bon à rien”.
Et la moitié des étudiants interrogés parle également de tristesse, de déprime ou de manque d’espoir. (source)
Plutôt gris comme tableau !
Et bien laissez-moi vous dire, que malgré ces chiffres, il ne faut vous laisser abattre.
Même si vous êtes en difficulté, tout n’est pas perdu !
En réalité, vous êtes capable de reprendre le dessus.
Mais comment ?
Comment un étudiant en échec scolaire, anxieux et stressé, peut-il réussir ses études ?
C’est bien la question que vous vous posez, n’est-ce pas ?
Vous n’allez peut-être pas me croire !
La réponse se trouve enfouie là où vous n’iriez pas la chercher…
Parfois, être intelligent ne suffit pas !
Être motivé non plus.
Nous connaissons tous des personnes intelligentes et motivées qui n’ont pas tout le succès qu’elles méritent.
Dans cet article, vous allez découvrir ce qu’un étudiant peut faire pour être sûr de réussir ses études et être plus serein.
Grâce aux découvertes saisissantes, d’un chercheur en psychologie mondialement reconnue, vous allez comprendre pourquoi cet ingrédient a autant d’impact sur vos chances de succès.
Et comment l’utiliser à votre avantage pour booster vos chances de réussir vos études.
Cela vous intéresse ?
Le Sentiment d’Efficacité Personnelle : la clé pour réussir ses études
Connaissez-vous le Sentiment d’Efficacité Personnelle ?
Non ?
C’est normal.
L’école n’a malheureusement pas le temps d’enseigner certains concepts, pourtant cruciaux pour réussir dans la vie.
Le Sentiment d’Efficacité Personnelle (SEP) a été théorisé par Albert Bandura.
Ce psychologue canadien est reconnu comme l’un des chercheurs les plus influents du monde.
Pour lui, votre réussite ne dépend pas que de votre capacité à accumuler des connaissances.
Elle dépend également de vos croyances en votre capacité à réussir !
C’est cette confiance en votre capacité à réussir qu’Albert Bandura a nommée le Sentiment d’Efficacité Personnelle.
Ses recherches démontrent que vos croyances en votre propre efficacité influencent votre manière d’agir.
Elles impactent par exemple : vos ressentis, la manière dont vous pensez, dont vous vous motivez et dont vous vous comportez.
Si vous ne croyez pas en vous, vous douterez plus facilement de la qualité de vos connaissances pendant un examen…
Et si vous avez le malheur de croiser une question piège…
BOOM !
Ce sera la grosse montée de stress.
Votre cœur s’accélérera.
Et ni une ni deux, vous serez en train de vous emmêler les pinceaux !
Sachez que ce n’est pas votre intelligence qui fait défaut !
Quand il panique, même l’homme le plus intelligent du monde devient idiot.
Un peu comme un poulet qui se cogne sur un grillage 10 fois de suite sans même penser à le contourner !
Pour réussir ses études, il ne vous suffit pas d’apprendre ses cours.
Il est également crucial d’avoir confiance en ses chances de réussir.
Vous pensez peut-être que c’est exagéré ?
Vous avez le droit…
Voyons en détail :
- A quelles conclusions les travaux des chercheurs ont abouties
- Pourquoi croire en vos capacités est la clé pour réussir vos études ?
Comment votre confiance en vous influence vos chances de réussir vos études : l’apport de la science
L’impact de votre Sentiment d’Efficacité Personnelle sur vos chances de réussir vos études
Bandura (1988) ou Bong & Skaalvik (2003) ont étudié le comportement de personnes ayant des Sentiment d’Efficacité Personnelle d’intensités différentes.
Leurs observations ont permis de démontrer que, plus un individu croit en ses capacités, et plus il :
- Se fixe des objectifs plus ambitieux
- Ménage efficacement ses efforts et son investissement
- Persévère face à la difficulté
- Gère efficacement son stress et son anxiété
- Obtient des performances élevés
Votre confiance en votre capacité à réussir vos études donc est le nerf de la guerre.
Ici, la clé, c’est la certitude que vous pouvez oui ou non réussir vos études.
C’est votre SEP.
Vous devez donc absolument croire en vos chances des succès pour espérer réussir vos études.
Personnellement, je compare souvent le SEP à une épée à double tranchant très affûtée.
Il vous permet de mieux manager votre stress, de limiter ses conséquences néfastes, d’améliorer vos performances, ou pas !
Usain Bolt, un sportif au SEP très élevé
Il y a de fortes chances qu’aucun professeur ne vous a enseigné cette notion d’auto-efficacité.
Il y a deux raisons à cela .
- Ces recherches sont récentes
- Peu de gens connaissent ce concept clé
Beaucoup de recherches en psychologie ou en sciences cognitives ont moins d’une cinquantaine d’années.
Cependant, l’importance du SEP est plus connue dans d’autres univers comme dans le monde du sport par exemple.
Vous le savez, les athlètes de haut niveau travaillent leur mental autant que leur condition physique.
Et ceux qui connaissent le plus grand succès sont souvent ceux qui ont le plus haut SEP.
C’est notamment le cas d’Usain Bolt.
Ce sprinter d’exception a explosé les records du monde du 100 et du 200 mètres.
Dans une interview, il nous offre un aperçu saisissant de son niveau de SEP.
En voici un extrait :
« Je sais de quoi je suis capable et je n’ai peur de personne.
Voilà ce qui me donne tant de confiance en moi.
Quand j’arrive sur la piste, ma confiance est au maximum.
C’est ma force.
Rien ne peut l’ébranler, pas même la pression ou les éventuelles défaites.
Mon entraîneur m’a toujours dit qu’il fallait apprendre à perdre pour bien réussir à gagner.
Mais cette forte confiance ne va pas au-delà de ce dont je suis capable.
Pas de risques, donc, à ce que je sois pris au piège du trop-plein de confiance. » (source)
Usain Bolt a une foi inébranlable en sa capacité à réussir les challenges qu’il se lance.
C’est la clé de voûte de son succès.
Réussir ses études ne dépend pas que de l’intelligence
Pour illustrer l’impact de votre SEP sur la réussite de vos études, prenons un exemple concret.
Jules et Julien veulent devenir médecins et passent le concours de PACES (première année commune aux études de santé AKA « médecine »).
Ils sont aussi intelligents l’un que l’autre.
En revanche, leur SEP est très différent.
Jules à un SEP élevé de 9/10 et Julien a un SEP bas de 3/10.
Les deux ont envie de réussir.
Mais Julien doute au fond de lui de sa capacité à réussir ses études.
Le tableau ci-dessous vous offre une synthèse de l’impact du SEP sur leur façon d’aborder ce défi.
Nous sommes d’accord !
Jules et Julien tentent le même concours.
Mais les expériences qu’ils vivent sont aussi différentes qu’une photo en noir et blanc et une photo couleur !
L’impact du SEP chez des étudiants en PACES
L’exemple de Jules et Julien est inventé.
Il est là pour illustrer l’impact du SEP sur les chances de réussir vos études !
Mais il pourrait tout à fait être réel.
Connaissez-vous les fameuses “boîtes à colle” ou “prépa PACES” ?
Ce sont des structures qui accompagnent les étudiants, en première année d’études de santé, pour les aider à réussir le concours très sélectif qui leur ouvrira les portes aux études de médecine, pharmacie, dentaire, sage-femme, kiné.
J’ai donné des formations apprentissage optimisé dans des boîtes à colles pendant les périodes qui précèdent la rentrée officielle des universités de médecine. Et par la suite, j’ai suivi le parcours de certains étudiants.
Mon but était d’observer leur évolution et comprendre les facteurs subtils de réussite ou d’échec dans ce contexte très compétitif.
Et c’est là que j’ai obtenu des retours très étonnants !
Des étudiants affirmaient que certaines stratégies étaient formidables mais inapplicable en PACES.
Du fait que la quantité de travail était trop élevées, ils n’avaient pas le temps d’apprendre à manier diverses techniques et astuces…
Pourtant, d’autres étudiants affirmaient exactement l’inverse !
Pour eux, sans ces outils, il était impossible de réussir cette année extrêmement difficile !
C’est fou, non ?
Pour certains étudiants, l’énorme quantité de travail rend impossible l’utilisation de stratégies raffinées.
Pour d’autres, elles rends l’utilisation de ces techniques d’apprentissages indispensables !
Tout cela m’a beaucoup questionné !
Et pour moi une chose était certaine.
Ces techniques n’étaient pas responsables de cette divergence de point de vue.
Et tout cela n’était pas qu’une question de capacités intellectuelles.
Il y avait d’autres raisons.
L’étude qui m’a ouvert les yeux
Je devais comprendre cette apparente contradiction.
J’ai donc décidé de créer une petite étude sous forme de sondage et je l’ai envoyé à un grand nombre d’étudiants de PACES.
Dans cette mini-étude « scientifique », je questionnais les étudiants sur :
- les émotions qu’ils ressentaient le plus souvent
- les techniques qu’ils ont utilisées pour apprendre
- le côté « applicable en PACES » ou pas de ces stratégies d’apprentissage enseignées quand on a une charge de travail immense
- leur foi en leur capacité de réussite (leur SEP)
SEP et prise en main de stratégies raffinées
Un SEP faible engendre des émotions toxiques
C’est là que tout est devenu clair !
Les étudiants qui avaient un SEP moyen ou faible vivaient majoritairement des émotions toxiques comme la peur et ressentaient beaucoup de stress.
Par ailleurs, ils jugeaient « difficiles» l’utilisation de stratégies d’apprentissages optimisées et moins habituelles.
Certains expliquaient avoir abandonné ces outils car ils paniquaient devant le travail qui s’accumulait !
La peur les a fait revenir aux anciennes méthodes de travail inefficaces, mais plus familières.
Sur le coup, ils avaient la sensation de « faire ce qu’il fallait ».
Alors qu’en réalité, ils tentaient simplement de calmer leur anxiété.
Et cette stratégie « à court terme » favorisait leur échec.
Dommage…
Un SEP fort procure des émotions positives
Les étudiants aux SEP élevé ressentaient plus fréquemment des émotions positives que toxiques.
La montagne de travail qui s’accumulait de jour en jour ne les déstabilisait pas autant.
Ils avaient confiance en leur capacité à réussir à gérer la charge de travail qui les attendait.
Prendre en main des techniques d’apprentissage plus fines ne les déstabilisait pas autant !
Ils se sentaient mieux, ils travaillaient mieux, ils réussissaient mieux !
Point.
Un SEP élevé offre des meilleurs chances de réussir ses études.
Maintenant, vous comprenez à quel point votre SEP impacte vos chances de réussir vos études,
et une question vous brûle les lèvres, n’est-ce pas ?
Comment mesurer votre Sentiment d’Efficacité Personnelle ?
Rentrons dans le vif du sujet.
Comment savoir si vous possédez un SEP plutôt faible ou plutôt élevé?
Pour commencer, énoncez votre objectif de manière précise.
Voici quelques exemples d’objectifs précis :
- “ Réussir mon année avec mention bien”
- » Valider mon diplôme avec 15 de moyennes”
- “ Réussir mon concours en PACES et être dans classé dans les 200 premiers”
- “ Obtenir un 18/20 à mon prochain examen d’histoire ”
Pour connaître votre SEP, répondez simplement à la question suivante en l’ajustant à votre objectif :
- “De 0 à 10, quel est votre degré de certitude en ce qui concerne votre capacité à… (votre objectif) ”
0 étant “je n’y crois absolument pas” et 10 correspond à “j’en suis absolument certain”.
La note que vous donnez en réponse à cette question reflète votre SEP.
C’est simple, non ?
Bien sûr, plus votre objectif est précis, et plus l’évaluation de votre Sentiment d’Efficacité Personnelle sera pertinente.
Pour préciser votre SEP, vous pouvez nuancer votre questionnement :
- “De 0 à 10, quel est votre degré de certitude en ce qui concerne votre capacité de valider votre diplôme avec une moyenne de 12 ?”
- “De 0 à 10, quel est votre degré de certitude en ce qui concerne votre capacité de valider votre diplôme avec une moyenne de 14 ?”
Vous comprenez ?
Vos sensations révèlent vote SEP
Une petite précision s’impose.
Quand vous vous posez ces questions, analyser les sensations corporelles qu’elles génèrent en vous.
Car c’est vos sensations qui reflètent votre réponse.
Dite moi.
Quand vous avez confiance, ou quand vous doutez, vous le sentez dans vos tripes, dans votre cœur, n’est-ce pas ?
Vous le savez grâce aux sensations qui émergent dans votre corps.
D’ailleurs, aujourd’hui, la science a démontré qu’un être humain à 200 000 000 de neurones dans les intestins. (source)
Oui !
Vous avez autant de neurones dans les tripes, que votre chien ou votre chat adoré en a dans le crâne !
Je sais, c’est incroyable !
Revenons à nos moutons.
Quand vous vous posez ces questions, vous sentez- vous droit, solide, ancré, confiant ?
Ou avez-vous les mains qui deviennent moites ? La tête qui dit « non » ?
Toutes ces sensations vous indiquent quel est votre SEP.
Elles définissent vos chances de réussir vos études en toute sérénité ou dans un stress constant.
Bien sûr, il est crucial que vous répondiez à ces questions en toute honnêteté.
Mais là-dessus, je vous fais confiance !;)
Et si votre SEP est plutôt faible, pas de panique !
Vous allez bientôt découvrir comment faire pour l’améliorer votre SEP et vos chances de réussir vos études ! 😉
Affiner l’analyse de son Sentiment d’Efficacité Personnelle
Après avoir identifié votre SEP pour votre objectif général, vous pouvez affiner votre analyse.
Pour cela, il vous suffit d’identifier les domaines qui augmentent ou diminuent votre SEP.
Posez-vous des questions du type :
« À quel point suis-je confiant pour apprendre telle ou telle matière ? »
Plus vous aurez une idée précise de ce qui fragilise votre SEP et plus vous pourrez agir de manière ciblée pour booster vos chances de réussir vos études !
À présent, voyons comment vous pouvez booster votre SEP pour réussir vos études avec plus de sérénité.
2 stratégies pour booster votre confiance et réussir vos études
Les outils que vous allez découvrir ont fait leurs preuves.
C’est ces outils que j’ai transmis à des étudiants en médecine pendant leur année de PACES.
C’est grâce à eux que ces étudiants ont pu se construire le mental qui les a conduits au succès.
1 ) Réussir ses études grâce à la puissance des affirmations répétées
Le cerveau humain est un formidable outil.
Mais cet outil a des failles.
En neurosciences, on parle de biais cognitifs. Vous avez déjà vu des illusions d’optique ?
En voici une :
Vous ne voyez pas des bandes de largeurs égales, n’est-ce pas ?
Vous savez oourtant que les bandes noires et blanches sont aussi larges les unes que les autres !
Mais même si vous le savez, vous ne pouvez pas empêcher votre cerveau de vous donner l’impression qu’elles ne sont pas de largeur égale.
Les illusions d’optiques sont des exemples parfaits de biais cognitifs.
Le cerveau possède une foule d’autres biais cognitifs très variés.
Certain peuvent être utiliser à notre avantage !
C’est ce que nous allons voir maintenant…
La force de la répétition
Le cerveau humain fonctionne à la répétition.
Ce qui est le plus répété sera en quelque sorte accepté comme étant « la vérité » par votre cerveau.
Coca-Cola, Orangeet compagnie arrêteraient de payer constamment des campagnes publicitaires à quelques dizaines millions de dollars ou d’euros, si ce n’était pas le cas !
Vous les connaissez.
Vous les avez déjà suffisamment vues, non ?
Même s’ils ne diffusaient plus de pubs, aucun risque de les oublier, n’est-ce pas ?
Pourtant, ils continuent leur martelage médiatique pour rester constamment présents dans votre esprit.
Car ce qui est présent dans votre esprit influence vos comportements et vos choix !
Alors pour augmenter vos chances de réussir vos études, utiliser le pouvoir de la répétition à votre avantage !
Inonder votre esprit de pensées positives !
Conduire votre esprit c’est un peu comme conduire une voiture.
A l’auto-école, le moniteur vous disait de regarder le talus ou la route ?
Oui, parce que si vous regardez dans le talus vous allez où ?
DANS LE TALUS !
Pour conduire dans la bonne direction, il faut regarder dans la bonne direction !
Rassurez-vous ! 😉
Même si vous ne croyez pas ce que vous dites au début, ce n’est pas grave.
Petit à petit, le sentiment de « fake » va s’estomper.
Continuez à vous répétez des affirmations positives.
C’est la première étape en quelque sorte. 😉
Pour réussir vos études, répétez-vous que vous allez réussir vos études.
Répétez-vous que :
- Votre cerveau est capable d’apprendre incroyablement bien.
- Vous êtes sur la bonne voie et que de jour en jour vous êtes plus zen et plus efficace.
- Vous avez toutes vos chances et que vous allez faire tout ce qu’il faut pour réussir !
Inondez votre esprit de pensées positives !
Le temps jouera en votre faveur et, neurone par neurone, vous sentirez votre confiance devenir plus forte.
Votre SEP va grandir.
Vos chances de réussir vos études sereinement aussi.
Vous l’avez peut-être deviné, cette technique s’appelle la méthode Coué, du célèbre pharmacien qui l’a popularisé.
2) La thérapie brève
Je dois être honnête avec vous.
Pour certains d’entre vous, la répétition intensive de phrases positives ne suffira pas.
Pourquoi ?
Parce que vous avez peut-être des blessures psychologiques qui vous fragilisent et travaillent contre vous-même. Des cicatrices intérieures qui rendent votre chemin plus compliqué à parcourir.
Dans ce cas, je vous conseille de faire quelques séances de thérapie brèves.
Oui.
Vous avez bien lu !
Je vous invite à faire de la thérapie brève avec un spécialiste.
En tant que coach, et praticien de différentes familles de thérapie brève, je vous assure que cela peut sauver votre projet d’étude et rendre votre vie beaucoup plus douce.
Vous allez me dire que je prêche pour ma paroisse.
C’est vrai.
Mais je le fais, car j’ai des preuves, des faits et des témoignages qui confirment ce que des recherches scientifiques ont prouvés.
Notamment grâce à des études scientifiques solides, des IRMs du cerveau, etc.
Je le fais, car ces outils m’ont permis d’incroyablement progresser dans tous les domaines de ma vie et de m’améliorer sur de très nombreux points.
Tous les êtres humains ont vécu des chocs, des expériences douloureuses…
Sans traitement adapté, elles restent parfois très vivaces.
Et elles peuvent spontanément vous revenir en pleine face aux moments où vous n’en avez le moins besoin ! Comme quand vous êtes en situation de stress par exemple.
J’ai pu constater ce phénomène chez beaucoup d’étudiants de PACES.
Quand la pression est intense, les “expériences de vie” que vous n’avez pas bien digérées ont tendance à remonter à la surface.
C’est pourquoi un travail sur soi peut parfois s’imposer.
Mais le monde de la thérapie peut vous être totalement étranger.
Alors, je vais vous donner quelques informations clés pour vous aider mieux vous situe dans cet univers.
Quand faire appel à un thérapeute ?
Voici une petite liste non exhaustive de situations dans lesquelles un peu de thérapie augmentera sensiblement votre bien-être et donc vos chances de réussir vos études :
- Si vous manquez cruellement de confiance en votre capacité de réussir vos études
- Si vous avez la phobie d’une matière ou un sérieux blocage (et la sensation de ne jamais rien comprendre par exemple)
- Si vous êtes anxieux au point de faire des crises d’angoisse
- Si vous n’arrivez pas à ressentir de la motivation et que vous êtes toujours obligé de vous forcer à travailler
- Si des pensées négatives « tournent en boucle » dans votre esprit et viennent détruire votre concentration lorsque vous travaillez
- Si vous n’avez envie de rien
- Si vous avez des compulsions et/ou des dépendances
- Si vous n’arrivez pas à dormir
- Si vous pensez que votre vie future sera très dure
En fait, vous êtes comme un jardin.
Et pour qu’un jardin soit beau et en bonne santé que faut-il faire ?
Oui, il faut l’entretenir !
Enlever les mauvaises herbes, les ronces, les crottes du chien du voisin, etc.
Il faut planter des graines, arroser les fleurs, tailler les arbres…
Si vous ne faites rien, que va devenir votre jardin ?
Vous savez, beaucoup de personnes agissent de cette manière avec leur jardin intérieur.
C’est un peu le modèle dominant. ;(
Des voyants rouges s’allument sur leur tableau de bord et que font ces personnes ?
Rien.
Elles espèrent que cela va passer.
Sans avoir conscience, qu’avec le temps, les blessures qu’on ne soignent pas s’infectent davantage.
C’est comme mettre un carton pour cacher les voyants rouges qui s’allument sur le tableau de bord sa voiture.
Au lieu d’ouvrir le moteur, et de réparer ce qui doit l’être, elles font comme si tout allait bien jusqu’à ce qu’elles en paient le prix….
A mon avis, c’est un des facteurs qui expliquent que beaucoup de personnes prennent des antidépresseurs, des anxiolytiques, etc.
Attention, je n’affirme pas que mon point de vue est le seul qui soit exact !
Je vous partage simplement ma vision des choses.
Quels types de thérapie pratiquer ?
Rassurez-vous !
Je ne vous conseillerai pas de passer 5 ans à parler avec un psy.
Vous n’en avez pas le temps.
L’heure tourne.
Vous avez besoin d’une solution rapide pour vous aider à réussir vos études.
Et souvent, parler ne suffit pas !
Rassurez-vous !
Il existe de nombreux types de thérapie brève que la science a démontrées comme étant efficace.
Focalisez-vous sur techniques qui soignent, guérissent, et permettent d’évacuer les chocs et les traumatismes.
Ne vous contentez pas de techniques qui relaxent.
La sophrologie, la méditation, la pleine conscience sont des outils formidables pour gérer le stress, discipliner l’esprit, prendre du recul, améliorer ses capacités de concentration.
Cependant, ces outils ne sont pas conçus pour guérir des troubles profonds comme les traumatismes.
C’est pour cela que je vous conseille d’utiliser des techniques dont l’efficacité, a été démontrée scientifiquement.
Voici une liste non exhaustive de ces techniques (en cliquant sur les liens ci-dessous, vous aurez accès à des études scientiques qui les concernent):
Bien sûr, je vous invite également à consulter un psychothérapeute qui maîtrise une ou plusieurs de ces techniques et qui a un bon taux de réussite avec ses patients.
Conclusion
Vous l’avez compris, votre avenir est entre vos mains.
Même si vous manquez de confiance, même si vous êtes très stressé,
même si la petite voix dans votre tête est très pessimiste et qu’elle vous chante à tue-tête
« t’y arriveras pas, c’est foutu », tout n’est pas perdu !
Vous pouvez réussir vos études !
Par contre, je vous préviens, cela ne sera pas forcément facile.
Le doute et le manque de confiance sont parfois aussi pénibles à enlever qu’un chewing-gum collé dans des cheveux longs.
Mais c’est réalisable !
La preuve.
Vous croisez souvent des passants avec des chewing-gum dans les cheveux ?
Pour réussir vos études, vous allez devoir vous prendre en main et améliorer votre sentiment d’efficacité personnelle.
Car vous l’avez vu, l’impact de votre confiance sur votre réussite est titanesque.
Réviser sérieusement ne suffit pas !
De la même manière que pour conduire, accélérer ne suffit pas.
Il faut tourner le volant, changer les vitesses, mettre les clignotants, être constamment attentif à l’environnement.
Oui, réussir ses études demande un travail global.
Cela demande un travail sur vous-même !
Car c’est vous qui êtes aux commandes de votre réussite.
Si un pilote est malade, même le meilleur vaisseau du monde ne lui permettra pas de gagner la course.
Alors, prenez votre avenir en main maintenant.
Si vous sentez que votre SEP est faible, suivez mes conseils.
- Inondez jour après jour votre esprit d’incantations positives.
- Faites-vous accompagner par un thérapeute qui a d’excellents résultats.
Pour découvrir les 4 facteurs qui influencent votre SEP cliquez-ici !
Pour découvrir d’autres moyens de faire grandir voter SEP cliquez-ici !
Car vous le savez.
Si vous continuez à faire la même chose, vous continuerez à obtenir les mêmes résultats.
Ce n’est pas ce que vous voulez, n’est-ce pas ?
A ce sujet Enstein avait coutume de dire :
“Il n’y a pas de plus grand signe de dérangement mental que de faire la même chose
en espérant un résultat différent”.
Rappelez-vous de cette phrase !
Et souvenez-vous que vous méritez de réussir vos études, que vous en êtes capables, car les neurosciences l’ont démontré :
Chaque jour vous construisez le cerveau que vous aurez demain !
Avec confiance et motivation 😉
Roman Buchta
Sources :
Les applications du sentiment d’efficacité personnelle, Jacques Lecomte dans Savoirs 2004/5 (Hors série), pages 59 à 90. (lien)
Merci pour ce super article ! Je comprends l’impact de ma confiance sur ma capacité à gérer des projets. Un article qui ne s’adresse pas forcément qu’aux étudiants.
Merci pour ton retour !
Et oui notre SEP conditionne beaucoup de choses…
Je suis ravi que cet article t’offre cet éclairage.
Au plaisir 😉
Un grand merci Roman pour cet article très utile. Je pense que beaucoup de personnes peuvent se reconnaître. Tu mets très justement la lumière sur la volonté de réussir et le travail sur notre développement personnel comme un prérequis. Excellent travail !
Merci Détélina.
Effectivement, je pense que c’est essentiel de travailler sur soi pour améliorer nos chances de réaliser nos projets !
Apparemment, nous partageons ce point de vue. 😉
Une révélation, ton article ! Étudiant ou pas, nous sommes tous concernés. Merci pour tes solutions et la compréhension que tu apportes, c’est très éclairant. Y’a plus qu’à !
Merci pour ton retour.
Effectivement, nous sommes tous concernés.
Excellente continuation