Ah le stress ! Cette drôle de bête qui est capable de nous faire perdre la mémoire. Pour certains, il est représenté par la gorge qui se serre. Pour d’autres, ce sont des sueurs froides dans le dos. D’autres encore ressentent une boule dans le ventre. Quelle que soit notre expérience propre,  il existe des points communs pour réduire l’anxiété. Aussi je vous propose d’étudier la gestion du stress via 3 axes qui permettront à chacun d’atténuer celui-ci !

Les 3 axes de gestion du stress

Étant donné qu’il existe de très nombreux moyens de gérer le stress, je vous présente dans cet article une liste qui est non-exhaustive. Cependant, vous trouverez de quoi vous protéger de la légion de conséquences que celui-ci promène avec lui.

Rappelons-nous que le stress naît:

« quand il y a déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement et ses propres ressources pour y faire face »

     Par conséquent, le stress apparaît quand nous ne nous sentons pas à la hauteur. Ainsi donc, le stress survient lorsque nous sommes face à une situation nouvelle ou parce que par le passé nous avons échoué dans des situations similaires. Les stress est très corrélé à votre confiance en votre capacité de réussite.

     Tout d’abord,  cette perception d’un déséquilibre naît de pensées. En effet, quand la petite voix dans notre tête est défaitiste et/ou nous critique  cela provoquent un mal-être émotionnel. En conséquence de ce mal-être, des chamboulements physiologiques apparaissent dans notre corps (accélération du rythme cardiaque, augmentation du taux de sucre dans le sang, mise en tension des muscles)

C’est pourquoi, pour lutter efficacement contre le stress il est nécessaire de travailler sur les 3 axes suivants : cœur (émotions), tête (pensées) et corps. En cumulant un travail sur ces 3 axes, une synergie salvatrice va considérablement réduire votre stress. Ainsi votre qualité de vie et vos performances s’en trouveront rehaussées.

Gérer son stress via un travail sur les émotions

sunset-hands-love-woman

Toutes approches qui permet d’améliorer la gestion de ses émotions aura un impact positif sur la gestion du stress. En effet, tous troubles émotionnels non résolus est actif quelque part dans la psyché.  Il consomme de l’énergie et provoquent du stress, de l’inquiétude, des tensions. On peut le comparer à un logiciel informatique qui est actif sans que nous le sachions. Il consomme de la mémoire vive, nous ralentit mais ne nous apporte rien de positif. C’est pourquoi il est vital d’éliminer un maximum de trouble émotionnels.

     Pour soigner des émotions, inutile de faire de longues années de thérapie. En effet, il existe des outils fabuleux qui accélère le travail.  Comme le dit Alexandre Nadeau :

« il n’y a pas que les téléphones qui évoluent, il y a aussi les technologies pour améliorer sa vie ! »

    Voici quelques outils pour  gérer et/ou soigner ses émotions :

  • l’EFT (Emotionnal Freedom Technique)
  • la Programmation NeuroLinguistique (PNL)
  • l’hypnose
  • la cohérence cardiaque (technique simplissime de respiration)
  • la sophrologie
  • la méditation (pleine conscience)…

Personnellement, avec les personnes que j’accompagne (et pour moi-même) j’emploie de préférence l’EFT. Au préalable, je les amène à entrer dans un état de conscience accrue. Ceci leur permet d’être plus éveillés que d’ordinaire pendant l’utilisation de la technique. En définitive, la puissance du traitement en est fortement augmenté. En parallèle, je les incite à utiliser la cohérence cardiaque au quotidien.  Dans l’ensemble la cohérence cardiaque permet d’instaurer une plus grande souplesse émotionnelle et une meilleure résistance au stress. De plus, les études montrent qu’il ne faut que 3 semaines pour obtenir des résultats avec une pratique de 3×5 minutes par jour.

Par ailleurs, j’utilise la PNL et l’hypnose dans des cas de figures bien précis.

Gérer son stress via un travail sur les pensées

Tête-homme-souriant-en-mousse

De la même manière que pour les pensées, il est pertinent de tester plusieurs approches afin d’évaluer l’efficacité de celles-ci. Dans les faits, le stress peut disparaître quand la situation anxiogène est reconsidérée et réévaluée plus positivement. Pour ce faire, l’idée est de se rendre compte que la situation est bien « moins ingérable » qu’elle ne l’avait été perçue de prime abord.

D’ailleurs, une bonne organisation est un excellent moyen de limiter les réactions de stress.

Par ailleurs, vous pouvez appliquer le processus suivant:

1) Installez-vous à votre bureau, fermez-les yeux, respirez amplement à 2 ou 3 reprises et « Habitez votre corps » (technique n°1 présentée dans l’Ebook qui vous sera proposé en bas de page).

2) Posez-vous les questions suivantes :

« Que se passera-il dans le pire des cas ? »

« Que puis-je faire pour améliorer mes chances de succès ? »

     La première question permet de relativiser et est aidante pour un grand nombre d’individus. Si après l’avoir essayée vous vous apercevez qu’elle ne convient pas, posez-vous directement la 2ème question.

Par ailleurs, il est possible d’utiliser l’EFT, la PNL où la TDSM (technique qui permet de dissoudre les pensées et de faire disparaître les sensations physiques qu’elles provoquent).

Une bonne organisation est un excellent moyen de limiter les réactions de stress.

Gérer son stress via un travail sur le corps

buddha-india-mind-prayer

Étant donné que le stress agit sur le corps, nous pouvons agir sur le corps pour évacué le stress ! Pour ce faire, de nombreuses possibilités s’offrent à vous. Notamment grâce :

  • au sport
  • à la marche
  • aux étirements (qui ont un véritable effet anti-stress et relaxant, surtout quand on passe de longues heures assis(e) )
  • au fait de se tenir droit (notre posture corporelle modifie la perception que nous avons de la réalité !)
  • le rire
  • les massages
  • etc.

Conclusion

De fait, le stress est une réaction archaïque qui n’est utile que dans les situations de danger où nous devons nous battre ou fuir. En revanche, cette réaction se transforme en handicap quand nous devons faire autre chose que réagir physiquement à un danger extérieur. Malheureusement, c’est ce cas de figure qui est plus fréquent dans notre société moderne.

Ceci étant dit, si le stress est ponctuel, tout va bien. Néanmoins, soyez vigilant à ce la fréquence des pics de stress reste faible.

Par contre, attention à vous si vous vivez un stress prolongé. La situation devient dangereuse. En effet, le stress va jusqu’à créer la dépression et pousser les neurones de l’hippocampe au suicide (l’hippocampe est une zone cérébrale cruciale dans les processus de mémorisation).

Je vous invite à vous poser les questions suivantes :

« Dans quelles situations précisément êtes-vous stressé(e)s ? »

ou plus simplement

« Qu’est-ce qu’il faut faire pour être sûr de vous faire stresser ? »

     Les réponses à cette question peuvent vous aider à comprendre votre fonctionnement face au stress et à vous orienter vers le travail d’un des 3 axes en priorité.

Personnellement, je connais un moyen infaillible de me faire souffrir du stress ! Je dois tout simplement prévoir de faire une trop grande quantité de travail important en un temps insuffisant. Là, c’est certain je suis tendu en 2 secondes. Ce stress est caractéristique des personnes qui ont beaucoup d’objectifs. Selon vous, sur quel axe dois-je travailler en premier ?

D’ici là, sentez-vous libre de me poser des questions et rappelez-vous que vous êtes plein de promesses car :

« Chaque jour nous construisons le cerveau que nous aurons demain ! »

Avec confiance et motivation 😉

Roman Buchta

Partager l'article

Roman Buchta

Formateur et coach de métier, j'enseigne les neurosciences de l'apprentissage, la gestion du stress et la préparation mentale dans diverses écoles supérieures. Curieux et passionné, je suis toujours en quête de découvertes scientifiques fiables et de nouveautés dans le domaine de l'apprentissage et de la performance en condition de challenge.

Cette publication a un commentaire

  1. Marianne

    Faire une pause et respirer, c’est un bon conseil pour faire face à une situation stressante ! Quand un étudiant me pose une question à laquelle j’ai déjà répondu 10 fois, je respire un grand coup pour garder le sourire et répondre gentiment…

Laisser un commentaire